ROCK - THE WATERBOYS "Life, Death and Dennis Hopper" ENG/FR VERS
10 avr. 2025FRENCH
"Life, Death and Dennis Hopper" est sorti le 4 avril 2025.
Une œuvre conceptuelle audacieuse. L’album retrace la vie tumultueuse de l'acteur emblématique de « Blue Velvet ». Dennis Hopper. 25 morceaux pour explorer les différentes facettes de la carrière, de la personnalité, des engagements de Hopper. Une traversée, depuis ses débuts dans le Kansas jusqu'à sa résurgence en tant qu'acteur prolifique.
Mike Scott, le leader des Waterboys, a consacré quatre ans à la création de cet album, s'inspirant notamment d'une exposition photographique de Hopper en 2014. Il y voit un parallèle avec sa propre carrière, notamment lors de la réalisation de « Fisherman's Blues ».
De belles collabs. Prestigieuses. Des artistes tels que Bruce Springsteen, Fiona Apple, Steve Earle. Chacun apporte une diversité musicale qui reflète les multiples influences de l’acteur. Springsteen prête sa voix au morceau "Ten Years Gone", Fiona Apple participe au duo "Letter From An Unknown Girlfriend".
"Life, Death and Dennis Hopper" navigue entre rock, country et punk. Ce mix capture l'esprit rebelle, novateur de l'acteur. Les titres abordent des moments clés de sa vie, comme sa relation avec James Dean, son implication dans le mouvement hippie, et ses luttes personnelles lors du tournage de "The Last Movie". 1970. Le Pérou. 3000 mètres d’altitude.
Dennis Hopper vient de cartonner avec « Easy Rider ». Hollywood lui donne carte blanche. Il prend l'argent, prend les clés, part dans les Andes. Il va faire son film. Il va faire sa chute. Il va faire un rituel.
Voici l’histoire vraie de « The Last Movie », film maudit et monument fracassé, où Hopper a tout mis : son corps, sa came, sa foi, ses nerfs, son ego, ses fantômes.
Et voici pourquoi ce film oublié brûle encore plus fort qu’un blockbuster froid.
Ils sont arrivés au Pérou avec des caméras, des valises de dope et l’envie de refaire le monde.
Très vite, il n’y a plus personne. Seulement Hopper. Hopper et ses visions. Le tournage se transforme en rêve mystique. Fêtes orgiaques, LSD matinal, dialogues improvisés.
Il n’y a plus de script.
Les figurants deviennent des hallucinations. La caméra tourne, mais plus personne ne sait pourquoi. Dennis Hopper croit être le personnage. Ou peut-être Dieu. Ou peut-être mort.
Il alterne entre transe créative et blackout. Il ne dirige plus un film. Il dérègle la réalité.
Un an plus tard, reclus dans un monastère, il monte seul le film. Nu, perché, illuminé.
Ce qu’il livre à Universal ?
Un collage poétique, bordélique, sublime et illisible.
Un film sur le tournage d’un film, dans un village où les locaux, après avoir vu Hollywood, construisent de fausses caméras pour rejouer la violence.
Un film sur le pouvoir du cinéma.
Et sur son abus.
Universal panique.
Le film est projeté à Venise, sifflé, puis enterré vivant.
On n’en parle plus.
On ne parle plus de Hopper.
Sa carrière ? Éteinte.
Ses années suivantes ? Noires. Coke, pétage de plombs, hôpital psy.
Cet album est un hommage vibrant à ce grand artiste, offrant une perspective musicale sur son parcours complexe et son impact durable sur la culture populaire.
ENGLISH
"Life, Death and Dennis Hopper" was released on April 4, 2025.
A bold conceptual work.
The album traces the tumultuous life of the iconic actor from “Blue Velvet”: Dennis Hopper.
25 tracks exploring the many facets of his career, his personality, his convictions.
A journey from his Kansas beginnings to his rebirth as a prolific actor.
Mike Scott, frontman of The Waterboys, spent four years creating this album, inspired in part by a 2014 photo exhibition of Hopper’s work.
He saw parallels with his own artistic path, especially during the making of “Fisherman’s Blues.”
Major collabs. Big names.
Artists like Bruce Springsteen, Fiona Apple, and Steve Earle.
Each brings a musical texture that echoes the wild diversity of Hopper’s life.
Springsteen lends his voice to “Ten Years Gone.”
Fiona Apple joins in the duet “Letter From an Unknown Girlfriend.”
“Life, Death and Dennis Hopper” slides between rock, country, and punk.
This mix captures the rebellious, trailblazing spirit of the actor.
The songs revisit pivotal moments: his bond with James Dean, his involvement in the hippie movement, and the personal chaos during the filming of “The Last Movie”.
1970. Peru. 10,000 feet above sea level.
Dennis Hopper had just blown up with “Easy Rider”.
Hollywood handed him a blank check.
He took the money, took the keys, and headed for the Andes.
He was going to make a movie.
He was going to fall.
He was going to summon something.
This is the true story of “The Last Movie” — a cursed film, a shattered monument.
Hopper gave it everything: his body, his drugs, his faith, his nerves, his ego, his ghosts.
And this is why a forgotten film still burns hotter than a polished blockbuster.
They arrived in Peru with cameras, bags of dope, and dreams of changing the world.
Very quickly, everyone was gone.
Only Hopper remained. Hopper and his visions.
The shoot dissolved into a mystic fever dream.
Morning LSD. Orgiastic parties. Improvised dialogue.
The script disappeared.
Extras turned into hallucinations.
The camera rolled, but no one knew why.
Dennis Hopper believed he was the character.
Or maybe God.
Or maybe already dead.
He flipped between creative trance and blackout.
He wasn’t directing a film anymore — he was short-circuiting reality.
A year later, holed up in a monastery, he edited it alone.
Naked. High. Enlightened.
What he delivered to Universal?
A poetic mess. Sublime. Unwatchable.
A film about filming a film, in a village where locals — after witnessing Hollywood — build fake cameras to reenact violence.
A film about the power of cinema.
And its abuse.
Universal freaked out.
The movie premiered in Venice, got booed, and was buried alive.
No one spoke of it again.
No one spoke of Hopper.
His career? Dead.
The following years? Dark.
Cocaine. Meltdowns. Psych wards.
This album is a raw, reverent tribute to a brilliant, haunted artist — a musical portrait of his complex legacy and his lasting impact on pop culture.